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Parution: 1983 Label: Spliff Records Format: K7 Nombre de titres: 9 | MURPHY'S LAW Bong Blast | |
Voici la première apparition discographique de Murphy's Law. C'est une cassette démo contenant 9 morceaux enregistrés au célèbre club New-yorkais: le CBGB. Track-listing:
Cette démo a été rééditée en tirage très limité sous la forme d'un vinyle 10". J'ai aussi aperçu une version CD mais je ne sais pas si c'est officiel ou non. |
Parution: 1986 Label: Profile Formats: LP/K7 Nombre de titres: 12 | MURPHY'S LAW Murphy's Law |
Pour ceux qui souhaiteraient remettre la bande à Jimmy G. dans un contexte hexagonal, Murphy's Law est au hardcore new-yorkais ce que Ludwig Von 88 est au punk alternatif français. En résumé, c'est un ramassis de joyeux lurons semant la panique sur son passage. Concernant l'aspect musical de ce premier jet discographique, Murphy's Law transmet son énergie festive et communicative soit par l'intermédiaire de morceaux purement "hardcore" où la vitesse prime soit par des titres aux allures modérées dont certains sont dotés de variations rythmiques bien trouvées. Cet album éponyme comporte quelques classiques indétrônables du répertoire de Murphy's Law comme le délirant "Fun", l'hymne à la bière sobrement intitulé "Beer" ou "Crucial Bar-B-Q" aussi indémodable qu'indispensable à toutes fiestas dignes de ce nom. En guise de conclusion, le combo new-yorkais reprend "I Got A Right" datant de l'époque où Iggy Pop traînait régulièrement avec ses compagnons de débauche: les Stooges. Il faut noter que cet exercice studio permettra à Jimmy G. et sa bande d'accompagner leurs vieux complices des Beastie Boys sur la tournée "License to Ill" où ces derniers accèderont à une reconnaissance internationale. Malgré ce coup de projecteur, le succès de Murphy's Law se cantonnera uniquement au milieu hardcore. Des débuts prometteurs! En 1994, le label Another Planet réunira les deux premiers disques du groupe sur un unique CD dans un magnifique emballage cartonné. Cette édition est malheureusement épuisée depuis des lustres. |
Parution: 1989 Label: Profile Formats: LP/ K7/CD Nombre de titres: 13 | MURPHY'S LAW Back with a Bong! |
Le groupe se permet même d'explorer de nouvelles contrées sonores en provenance direct de Kingston comme le ska sur le bien nommé "Ska Song" ou l'univers du reggae/dub sur "Bong". Cette excursion jamaïcaine parfaitement menée est renforcée par le soutien sans faille de la section cuivre historique de Fishbone (Angelo Moore, Christopher Dowd et Walter Kirby III). Malgré ses infidélités musicales, Murphy's Law n'oublie pas pour autant le hardcore en nous proposant une pléiade de classiques du genre. Au programme: le redoutable "Quest for Herb", le parfaitement intitulé "Rage" et l'imparable "Cavity Creeps" qui avec ses saccades rythmiques, a le pouvoir de faire s'enflammer le plus statique des publics. Il ne faut pas oublier non plus le furieux "Attack of the Killer Beers" ou le délirant "Secret Agent S.K.I.N.". UN CLASSIQUE DU HARDCORE FESTIF! En 1994, le label Another Planet réunira les deux premiers disques du groupe sur un unique CD dans un magnifique emballage cartonné. Cette édition est malheureusement épuisée depuis des lustres. |
Parution: 1991 Label: Relativity Formats: LP/CD/K7 Nombre de titres: 14 | MURPHY'S LAW The Best of Times |
Les amateurs de hardcore pur et dur risquent d'être déstabilisés à l'écoute de ce troisième opus. En effet, Murphy's Law s'emploie à transgresser les règles stricts de leur mouvement d'origine en flirtant avec des tempos chaloupés. Le résultat global peut même être qualifié de fusion. Donc, rien d'étonnant à retrouver pour la deuxième fois consécutive des membres de Fishbone filer un coup de main à l'ouvrage. Ces derniers ne se contentent pas de participer gentiment à la fiesta, ils poussent le vice jusqu'à produire le disque. De nombreux morceaux s'inscrivent parfaitement dans ce registre où le combo new-yorkais démontre qu'il possède un sacré sens du groove sans pour autant perdre en efficacité. Pour explorer correctement ces contrées musicales et dans le but d'enrichir leur musique, Jimmy G. et sa bande appellent à la rescousse une pléthore de musiciens additionnels (deux saxophonistes, un trompettiste, un tromboniste, plusieurs percussionnistes...). Le point culminant de cette tendance est atteint avec la reprise du duo Steevie Wonder / Paul Mac Cartney intitulé "Ebony and Ivory" et datant du début des années 80. Murphy's Law ne se cantonne pas à exploiter seulement ses nouvelles ficelles et au grand soulagement de certains irréductibles, le groupe retrouve sa fougue d'antan sur notamment les efficaces "Did You Play War" et "Harder Than Who". Pour dresser un tableau complet des chemins empruntés, le groupe fricote aussi avec le ska sur le très dansant "Tight". Un album groovy et surprenant où Murphy's Law n'hésite pas à sortir des sentiers battus du hardcore! En 2000, le label Artemis récupère les droits de cet album et décide de le rééditer avec en bonus, le EP "Good For Now". |
Parution: 1993 Label: We Bite Formats: 7"/CD Nombre de titres: 4 (5 pour le CD) | MURPHY'S LAW Good for Now |
Pour cette prestation de courte durée, le chanteur Jimmy G. avait fait appel à de vieux complices tels que le regretté bassiste Chuck Valle et l'ancien guitariste de The Mob: Jack Flanagan. Le disque démarre sur les chapeaux de roue avec une ligne de basse ravageuse introduisant le très punk "Don't Wanna". Le second titre "Stay Gold" se situe dans une filiation hardcore fidèle aux premières compositions du combo new-yorkais tandis que les cuivres de "Little Pink Eyes" nous rappellent au bon souvenir de l'album "Best Of Times". En guise de piqûre de rappel, le groupe nous sert une nouvelle version de leur classique "Crucial Bar-B-Q". Pour conclure l'affaire, Murphy's Law nous délivre un excellent reggae intitulé "Blazing Chalice" sur lequel intervient le respectueux toaster Jeff "Django" Baker. Ce dernier n'est pas à son coup d'essai car ce monsieur est à l'origine de Skinnerbox, Stubborn Allstars, du studio Version City et du label Stubborn Records. D'ailleurs, sa participation ne se limite pas à ce tour de chant car il joue aussi de trombone et du piano sur ce disque au coté de son compère trompettiste Danny Dulin. un exercice de courte durée réussi avec brio! En 2000, le label Artemis récupère les droits de cet EP et décide de l'inclure en tant que bonus sur la réédition de l'album "Best Of Times". |
Parution: 1994 Label: Another Planet Format: CD Nombre de titres: 25 | MURPHY'S LAW Murphy's Law / Back with a Bong! |
Pour revenir à nos moutons, ce disque réunie les deux premiers albums du combo new-yorkais parus respectivement en 1986 et 1989. Le livret intérieur nous propose une belle rétrospective de l'aventure Murphy's Law dressée par un certain Steven Blush. Malheureusement, le label a par la suite connu quelques déboires et de ce fait, leurs rééditions prestigieuses sont quasi-introuvables de nos jours. Avant de sombrer, Another Planet avait édité une excellente compilation intitulée "Sunday Matinee: Best of NYHC" dressant un portrait exhaustif de la scène hardcore new-yorkaise des années 80 (cliquez ici pour accéder à la chronique de cette compilation). |
Parution: 1996 Label: Another Planet Formats: CD/LP/K7 Nombre de titres: 11 | MURPHY'S LAW Dedicated |
Si vous avez jetez un coup d'oeil au paragraphe consacré à Chuck Valle, vous savez que son décès a marqué profondément les membres de Murphy's Law. Cet album est évidemment dédié à la mémoire de leur camarade disparu deux années auparavant. Ce drame a eu un impact significatif sur certaines paroles de Jimmy G. qui sont d'ordinaire très festives mais qui face à cet événement tragique, abordent des thèmes plus sombres. Des morceaux comme "Dysfunctional Family", "Don't Bother Me" et "Bitter" en sont le parfait exemple. Passons sur le coté sentimental lié au disque pour aborder son aspect musical. Leur précédent opus avait dévoilé une facette plus groovy de Murphy's Law mais avec celui ci, le groupe revient à ses fondamentaux. C'est à dire un hardcore puisant dans ses racines issues du mouvement punk. La concision propre au style employé est donc de mise sur cet album avec 11 morceaux interprétés en moins de 24 minutes. Les compositions sont d'une très grande efficacité en employant bien souvent des mid-tempos aussi énergiques que captivants. Le combo new-yorkais retrouve même totalement sa folie habituelle sur des morceaux comme "Shut Up" ou sur le déjanté "Bag Of Snacks" qui avec ses faux airs de "Yahoo!" et de "Crucial Bar-B-Q", rappelle la démence des premiers albums de Murphy's Law. Comme à son habitude, le groupe flirte avec le reggae sur l'excellent instrumental "Still Smokin'" mais la tranquillité jamaïcaine est vite rompue par d'énormes guitares incisives. Avant de conclure, il faut noter que c'est Daniel Rey qui est aux mannettes de cet opus. Ce dernier n'est pas le premier venu car il a été le producteur de plusieurs disques des Ramones et pas des moindres. Le monsieur ne s'est pas contenté de participer à l'oeuvre des quatre faux frères dépositaires du punk qualifié de "bubble gum", il a collaboré avec de nombreux autres artistes (Misfits, Nasville Pussy et bien d'autres). un bien bel hommage! Un album d'exception! |
Parution: 2001 Labels: Artemis (US) The Age Of Venus (Europe / CD) Wolfpack (Europe / LP) Formats: CD/LP Nombre de titres: 15 | MURPHY'S LAW The Party's Over |
Pour ce cinquième album, Jimmy G. a recruté comme à son habitude des collègues issus de la scène locale et impliqués dans les formations suivantes: Skarhead, D-Generation, Demonspeed... Le résultat de ce recrutement de choix propulse le hardcore de Murphy's Law vers un punk-rock teinté de mélodie. On peut vraiment dire que le chanteur historique du combo new-yorkais ne s'est pas trompé en choisissant parfaitement ses alliers pour la circonstance. Ils se révèlent être de très bons musiciens en hissant la technicité de Murphy's Law à un niveau que beaucoup, y compris les spécialistes du genre, souhaiteraient atteindre. Pour parfaire cet êtat de grâce, la tête pensante du groupe a une nouvelle fois fait appel à Daniel Rey (Ramones) pour la direction des opérations en studio. Avec une grande habileté et une subtilité déconcertante, Murphy's Law évite de tomber dans les affres de la pop mielleuse d'adolescents moribonds en sachant faire la part des choses entre mélodie légitime et agressivité nécessaire à toutes formations de punk-rock qui se respectent. Autre point d'importance, Jimmy G. réalise une sacré performance vocale grâce à un chant d'une clarté exemplaire qui ne laisse aucune place au hasard. Il tient d'ailleurs à préciser que malgré le titre de l'album qui dresse un constat sur les piteuses programmations des clubs new-yorkais concernant le hardcore et ses dérivés, la partie est loin d'être terminée pour lui et ses compères. En une phrase, il ne sont pas près à lâcher l'affaire! Bien que l'album soit d'une qualité globale irréprochable, quelques morceaux arrivent à sortir leur épingle du jeu avec en tête de liste: "Vicky Crown", "Bitch", "Mission" et "Woke Up Tied Up". Comme d'habitude, des influences reggae et ska viennent se mêler à la fête en s'exprimant sur "Walking Alone" et "Skinhead Girl" qui doit être une reprise de Symarip. Une leçon de punk-rock mélodique! A noter, le label français "The Age Of Venus" a eu la lourde tâche de distribuer cet opus sur le continent européen. |
Parution: 2002 Label: P.O.P. Format: CD Nombre de titres: 11 | MURPHY'S LAW Beer, Smoke, and Live |
La réputation scénique de Murphy's Law n'est plus à faire car elle s'appuie sur le charismatique Jimmy G. fort d'une expérience d'une petite vingtaine d'années de concerts où la loufoquerie et la spontanéité l'emportent sur un professionnalisme froid et distant du public. Malgré que le combo new-yorkais jouie d'une des meilleures notoriétés scéniques du milieu hardcore, il a fallu attendre 2002 pour qu'il nous gratifie d'un live et encore, le disque en question est édité sur un label japonais disposant de moyens confidentiels de distribution. La prestation retenue pour la postérité s'est déroulée en 1999 sur le territoire anglais. Au programme des réjouissances, Murphy's Law passe en revue son répertoire dans une bonne humeur communicative. Certains d'entre vous regretteront l'absence de quelques classiques mais il me semble impossible de tous les inclure dans un seul set. C'est vrai qu'un petit "Quest for Herb" n'aurait fait de mal à personne.... Parmi les moments forts, on notera l'introduction reprenant un thême de Black Sabbath et enchaîné à la perfection au redoutable "Cavity Creeps" qui est sans doute l'un des plus efficaces morceaux de Murphy's Law. Sinon le rendu sonore est loin d'atteindre la perfection mais cela reste dans le parfaitement audible. En guise de bonus, le combo new-yorkais nous offre le single "Monster Mash" dans sa version studio après onze années d'absence des bacs. Si vous réussissez à mettre la main sur ce disque, vous ne serez pas déçu! Track-listing: Beer Bath / Somebody's Gonna Get (Their Head Kicked In) / Shut Up / Bong / 1% / Sarasota Song / Ozzy Intro + Cavity Creeps / Crucial Bar-B-Q / What Will Neighbors Think? / Ska Song / Monster Mash (studio version) |
Parution: 2005 Label: NY Hardcore Tattoos Format: CD Nombre de titres: 16 | MURPHY'S LAW The Best | |||||||
Pour palier au fait que les 4 premiers albums du groupe soient quasi-épuisés, Jimmy G. décide de sortir lui-même un "Best Of" de Murphy's Law. En voici le track-listing:
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Parution: 2005 Label: NY Hardcore Tattoos Format: CD Nombre de titres: 14 | MURPHY'S LAW Covered |
En parallèle avec la sortie du best of de Murphy's Law, le chanteur historique de la formation new-yorkaise a décidé de sortir par ses propres moyens un disque composé uniquement de reprises. Au programme, on a droit à "My Woman From Tokyo" des brontosaures de Deep Purple, "Hate And War" des mythiques Clash, "Deny Everything" des énervés Circle Jerks, "I Got a Right" et "Search & Destroy" de l'iguane Iggy Pop... Dans un registre vraiment éloigné du punk et du hardcore, le groupe s'amuse à reprendre le swing jazzy de Cab Calloway sur "Refeer Man" ou à réinterpréter le tube "Ebony & Ivory" réunissant en son temps Stevie Wonder et Paul Mac Cartney. Le résultat est des plus agréables et le groupe arrive aisément à nous transmettre la ferveur qu'il a eu à reprendre toutes ces vieilleries. Le seul bémol avec cette affaire est la disparité de la qualité sonore entre les morceaux. En effet, Jimmy G. ne s'est pas contenté d'entrer en studio afin d'enregistrer ses reprises, il a aussi pioché dans la discographie de Murphy's Law en partant du premier album éponyme de 1985 jusqu'au dernier opus en date avec toutes les différences et les évolutions en l'espace de 20 ans au niveau du rendu musical. divertissant malgré une disparité sonore un peu gênante! |
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Dernière modification: 18/03/2006 |
Ce deuxième opus est sans aucun doute la référence discographique de Murphy's Law et figure parmi les œuvres essentielles du hardcore new-yorkais. Par rapport à leur premier effort studio, l'aspect festif de la nouvelle bande constituée pour la circonstance et gravitant autour du charismatique Jimmy G. est décuplé.
