The Hardcore-Punk Connection!!!!!!!!!!!!!!

		Les premiers pas
Originaire de San Francisco, Tim Armstrong sous le pseudonyme de Lint et Matt Freeman sous le nom de Matt McCall avaient fondé en 1987 le groupe de ska-punk Operation Ivy. Le combo avait acquis une certaine notoriété par la multitude de leurs concerts mais à la grande surprise de tous, ils décident d'arrêter l'aventure le jour de la sortie de leur premier album. Cet opus fait dorénavant office de référence dans le monde du ska et le milieu punk car Operation Ivy est considéré comme l'un des premiers groupes a avoir marié de façon harmonieuse ces deux styles musicaux. Après cet épopée, les deux compères jouent dans diverses formations comme Dance Hall Crashers, Downfall ou encore dans le groupe hardcore MDC (Millions of Dead Cops) mais leurs séjours se révèlent plus ou moins bref. C'est à cette période que Tim Armstrong sombre dans l'alcoolisme et dans l'excès de drogue. Pour le sortir de cette impasse, Matt Freeman propose à son pote de toujours de fonder un nouveau groupe qu'ils nommeront Rancid. Freeman occupera le poste de bassiste tandis que Tim Armstrong tiendra le rôle de guitariste mais assureront en alternance le chant. Ils engagent à la batterie un certain Brett Reed qui était aussi un skater émérite. Le trio enregistre un premier EP contenant cinq titres qui retient l'attention de Brett Gurewitz (membre de Bad Religion et fondateur du label Epitaph). Ce dernier propose au groupe d'enregistrer leur premier album...

Les premiers pas

Originaire de San Francisco, Tim Armstrong sous le pseudonyme de Lint et Matt Freeman sous le nom de Matt McCall avaient fondé en 1987 le groupe de ska-punk Operation Ivy. Le combo avait acquis une certaine notoriété par la multitude de leurs concerts mais à la grande surprise de tous, ils décident d'arrêter l'aventure le jour de la sortie de leur premier album. Cet opus fait dorénavant office de référence dans le monde du ska et le milieu punk car Operation Ivy est considéré comme l'un des premiers groupes a avoir marié de façon harmonieuse ces deux styles musicaux.

Après cet épopée, les deux compères jouent dans diverses formations comme Dance Hall Crashers, Downfall ou encore dans le groupe hardcore MDC (Millions of Dead Cops) mais leurs séjours se révèlent plus ou moins bref. C'est à cette période que Tim Armstrong sombre dans l'alcoolisme et dans l'excès de drogue. Pour le sortir de cette impasse, Matt Freeman propose à son pote de toujours de fonder un nouveau groupe qu'ils nommeront Rancid. Freeman occupera le poste de bassiste tandis que Tim Armstrong tiendra le rôle de guitariste mais assureront en alternance le chant. Ils engagent à la batterie un certain Brett Reed qui était aussi un skater émérite. Le trio enregistre un premier EP contenant cinq titres qui retient l'attention de Brett Gurewitz (membre de Bad Religion et fondateur du label Epitaph). Ce dernier propose au groupe d'enregistrer leur premier album...

Quelques photographies

		Discographie avant l'arrivée de Frederiksen

Parution: 1992

Label: Lookout

Format: 7''

Nombre de titres: 5

RANCID Single I

Le label Lookout Records s'était chargé de sortir les disques d'Operation Ivy et il propose naturellement leur service pour la première production de Rancid. Voici le track-listing de ce single:

♫ I'm Not the Only One

♫ Battering Ram

♫ The Sentence

♫ Media Controller

♫ Idle Hands

C'est avec ce premier effort discographique que Rancid sera remarqué par Brett Gurewitz qui est le fondateur du label Epitaph et qui tient aussi le rôle de guitariste-compositeur au sein de Bad Religion. Il donnera la possibilité au groupe d'enregistrer son premier album. Les membres de Rancid doivent beaucoup à Gurewitz et ils le considèrent comme l'homme de l'ombre du groupe.

Parution: 1993

Label: Epitaph

Format: LP / CD

Nombre de titres: 16

Durée: 34 min 15

RANCID Rancid

Rancid a beau être un groupe de la cote ouest mais il se distingue de leurs homologues californiens en pratiquant un punk puisant dans les influences anglaises du mouvement. Le ska n'est pas non plus à l'ordre du jour comme on aurait pu s'y attendre de la part d' anciens membres d'Operation Ivy mais ce ne sera que partie remise.

L'énergie est omniprésente sur ce disque avec des tempos toujours endiablés à une exceptions près et les morceaux tournent aux alentours des deux minutes. Le charme de cet opus vient aussi de l'alternance entre le chant assez mélodieux de Tim Armstrong et la voix rocailleuse si particulière de Matt Freeman. Cet album posera les bases du style Rancid qui a si souvent été imité sans avoir jamais été égalé.

Un album ultra-énergique laissant entrevoir un avenir radieux qui fut confirmé par la suite!

		Lorsque le trio devient quatuor
Après un premier album bien inspiré, les membres de Rancid partent à la recherche d'un second guitariste. Billie Joe Armstrong de Green Day qui au passage n'a aucun lien de parenté avec Tim va même prendre ce poste durant un concert. Il co-écrira aussi "Radio" qui deviendra un classique du répertoire de Rancid. Les membres du trio proposeront le poste de guitariste à un certain Lars Frederiksen qui avait officié auparavant dans les mythiques UK Subs. Le bonhomme refuse l'offre car il est occupé à jouer dans Slip mais Frederiksen se ravise rapidement car son groupe se sépare peu de temps après. Il rejoint donc Rancid au moment où le groupe doit partir en tournée et il est forcé d'apprendre l'ensemble du répertoire en moins d'une semaine. On peut dire que l'arrivée du nouveau guitariste va constitué un étape primordiale dans l'évolution de Rancid car il va mettre son charisme et son talent de compositeur au service du groupe...

Lorsque le trio devient quatuor

Après un premier album bien inspiré, les membres de Rancid partent à la recherche d'un second guitariste. Billie Joe Armstrong de Green Day qui au passage n'a aucun lien de parenté avec Tim va même prendre ce poste durant un concert. Il co-écrira aussi "Radio" qui deviendra un classique du répertoire de Rancid.

Les membres du trio proposeront le poste de guitariste à un certain Lars Frederiksen qui avait officié auparavant dans les mythiques UK Subs. Le bonhomme refuse l'offre car il est occupé à jouer dans Slip mais Frederiksen se ravise rapidement car son groupe se sépare peu de temps après. Il rejoint donc Rancid au moment où le groupe doit partir en tournée et il est forcé d'apprendre l'ensemble du répertoire en moins d'une semaine. On peut dire que l'arrivée du nouveau guitariste va constitué un étape primordiale dans l'évolution de Rancid car il va mettre son charisme et son talent de compositeur au service du groupe...

		Discographie après l'arrivée de Frederiksen

Parution: 1994

Label: Epitaph

Format: LP / CD

Nombre de titres: 23

Durée: 44 min 20

RANCID Let's Go

Cet album marque l'intégration de Lars Frederiksen en tant que second guitariste mais son arrivée récente lui donne seulement le temps de participer à l'écriture d'un morceau. Cela ne l'empêche pas de pousser la chansonnette en alternance avec Tim Armstrong tandis que la participation de Matt Freeman sur le plan vocal se raréfie. Le style pratiqué par Rancid reste dans la lignée du précèdent album mais il s'épure et s'affine en donnant de plus en plus de place à l'influence du bon vieux punk britannique et en particulier des Clash. Les tempos sont toujours soutenus mais on a le droit à quelques envolés lyriques comme sur "Harry Bridges", "Salvation" ou sur l'introduction du morceau "Radio". Au fait, ce dernier a été co-écrit avec Billie Joe Armstrong de Green Day et il deviendra un des classiques du répertoire de Rancid. Je vous conseille cet album dans son entier car je ne lui trouve aucune fausse note. Il est resté coincé dans ma platine un bon bout de temps et j'ai eu beaucoup de mal à atteindre la lassitude.

Un CHEF D'OEUVRE!!!!! le duo frederiksen et armstrong devient la marque de fabrique du groupe!!!

Parution: 1995

Label: Epitaph

Format: LP / CD

Nombre de titres: 19

Durée: 49 min 47

RANCID ... And Out Come The Wolves

En 1995, la mode punk mélodique bat son plein avec les succès commerciaux de Green Day et de Offspring aux désespoirs de certains puristes. Rancid se voit proposer des contrats mirobolants de la part de maisons de disques voulant surfer sur la vague mais le groupe refuse ces offres et décide de rester sur Epitaph. D'ailleurs, le nom de l'album fait référence à ces loups assoiffés d'argent...

Rancid évite de refaire un "Let's Go" bis et nous propose des compositions nettement plus posées où les tempos endiablés deviennent rares. Matt Freeman doit se contenter que des choeurs au niveau vocale mais, il maîtrise de façon parfaite son instrument à quatre cordes comme nous le prouve le solo de basse incorporé dans l'énergique "Maxwel Murder" qui introduit magnifiquement l'album. Le ska est enfin perceptible dans Rancid par l'intermédiaire du tube très dansant "Time Bomb" ou le mélancolique "Old Friend". Le reste des morceaux propulse l'influence des Clash au premier rang où le duo Frederiksen / Armstrong distille son venin sur des mid-tempos des plus réussis. Le lyrisme prend toute sa place sur des titres comme "Ruby Soho" pour atteindre son apogée sur "The War End" qui est une des meilleurs chansons de Rancid. En guise de conclusion, le combo se rappelle à ses vieux démons en nous offrant un morceau digne des premières heures d'existence de Rancid avec des "nananananana" en guise de refrain parfaitement aiguisé pour la scène.

DEUX CHEFS D'OEUVREs consécutifs!!!! MID-TEMPO, LYRISME et mélancolie au programme!!!!

Parution: 1998

Label: Epitaph

Format: LP / CD

Nombre de titres: 22

RANCID Life Won't Wait

Ah!!! L'album le plus controversé de Rancid! Les critiques incisives de l'époque ont tellement dégoûté Tim Armstrong qu'il faudra attendre 5 ans pour qu'il daigne de nouveau communiquer avec la presse. Pourquoi tant de haine? Comme l'avait fait les Clash en leurs temps, les membres de Rancid ont voulu explorer d'autres contrées musicales que le punk. En effet, certaines compositions (une bonne demi-douzaine sur 22) sont largement imprégnées de reggae, de rocksteady, de dub, de rock, de ska... Une partie de l'album est même enregistrée à Kingston pour gagner en authenticité. Les puristes peuvent discuter sur l'orientation artistique de l'album mais ils ne peuvent pas nier que c'est fait avec un certain talent.

Par contre, une autre grosse part des morceaux auraient pu aisément figurer sur "... And Out Come The Wolves" tandis qu'un titre comme "Warsaw" n'aurait pas dépareillé sur "Let's Go". Cet album se caractérise aussi par le nombre impressionnant de collaborateurs extérieurs. En voici une liste non exhaustive: Buju des "Specials", Dicky Barett des "Mighty Mighty Bosstones", Marky Ramone, le groupe Hepcat, Dr Israel et même le hurleur en chef d'Agnostic Front: Roger Miret.

Franchement, je n'avais pas du tout accroché à cet album lors de sa sortie car je manquais certainement d'ouverture d'esprit à l'époque. Les choses ont bien changé aujourd'hui car je considère "Life Won"t Wait" comme un chef d'oeuvre de diversité et d'ingéniosité...

L'album le plus décrié de Rancid! Pour moi, un exemple d'ouverture d'esprit! à découvrir... et à apprécier à sa juste valeur!

Parution: 2000

Label: Hellcat

Format: LP / CD

Nombre de titres: 22

Durée: 38 min 22

RANCID Rancid V

Après un "Life Won't Wait" complexe, Rancid nous revient avec un album d'une simplicité déconcertante. Point de reggae ni de ska ici, le groupe amorce un retour en arrière en nous proposant un album entièrement dédié à la cause punk et hardcore. Le batteur Brett Reed ne devait pu être habitué à jouer aussi vite et aussi longtemps car depuis 1995, les mid-tempos avaient pris le dessus sur la plupart de leurs compositions. Pour la peine, Matt Freeman reprend le micro sur quelques chansons et c'est vrai que sa voix colle parfaitement à cette étonnante situation. L'opus "Let's Go" nous proposait des tempos endiablés mais il était loin d'atteindre la violence de celui-ci. Pour preuve, les trois quart des morceaux ne dépassent pas les deux minutes mais le groupe ne sombre dans un excès de brutalité en ne proposant que des trucs typiquement hardcore . Des compositions plus fines qui auraient pu aisément figurer sur l'album "Let's Go" viennent un peu calmer le jeu. Je constate que quelque soit la rudesse des compositions, les chants harmonieux du duo mythique font toujours recettes avec une mention spéciale pour "Black Derby Jacket" et "Blackhawk Down". Pour conclure, cet album ressemble à "Let's Go" avec un coté plus violent et moins mélancolique.

L'album le plus énervé de rancid!!! IL est plaisant de (re)voir le groupe dans cet état!

A noter que c'est le premier album de Rancid à sortir sur le label Hellcat qui est dirigé par Mr Tim Armstrong en personne. Ce n'est vraiment qu'un détail car Hellcat Records est une division d'Epitaph.